Il y a 10 jours j’entamais octobre dans une énergie de dingue, avec un objectif qui me semblait réaliste et que j’étais décidée à atteindre, pour faire passer un nouveau palier à mon entreprise. Je pense toujours que cet objectif et réaliste et je suis toujours décidée à l’atteindre, mais depuis hier le doute a repris le dessus.
J’ai l’habitude de cohabiter avec le doute, il va et vient depuis que j’entreprends.
J’ai commencé par juste avoir peur de ne pas atteindre cet objectif, puis la peur s’est étendue jusqu’à la peur qu’un jour mon entreprise ne marche plus.
L’idée de devoir arrêter mon entreprise me terrifie, j’ai très peur de cette possibilité, de devoir arrêter ce métier que j’aime et de devoir faire un travail qui ne m’épanouit pas, juste pour « survivre », payer mes factures et remplir mon frigo.
Ma peur de manquer d’argent et ma peur d’arrêter mon entreprise sont très liées : si un jour je n’ai plus d’argent, que je n’en gagne pas assez pour couvrir mes frais, je ne pourrais plus me consacrer à mon entreprise à 100 % et ça me rendrait malheureuse.
En ayant peur de ne pas atteindre mon objectif d’octobre, j’ai peur de ne jamais l’atteindre du tout, et de ne pas pouvoir réaliser les autres choses qui me tiennent à cœur.
En ce moment je réfléchis beaucoup à mon envie de maternité, mais je ne m’autoriserais cette envie que si mon entreprise se développe suffisamment (ce qui est à la fois une grande source de motivation !). Et je suis angoissée à l’idée que mon entreprise ne se développe jamais suffisamment ; parfois je me dis que je m’acharne peut-être pour rien, que je suis une rêveuse naïve.
Mais si je pense rationnellement, les faits sont tout à fait rassurants.
Depuis plusieurs années mon entreprise me fait gagner de l’argent tous les mois, mon chiffre d’affaire augmente chaque année, de plus en plus de personnes me suivent, de nouvelles clientes me font confiance et des anciennes reviennent vers moi… Dans les faits, tout évolue dans le bon sens et il n’y a pas de raison que tout s’arrête d’un coup.
Mes peurs ne sont pas rationnelles, elles ne viennent pas des faits mais d’un manque de confiance en moi.
Et c’est là qu’il y a un paradoxe : au fond, j’ai confiance en moi et je suis persuadée que je peux réussir à atteindre mes objectifs, je sais que je suis déterminée et persévérante, je sais que c’est possible. Lorsque je m’imagine ma vie idéale, elle me semble tout à fait réalisable et je crois très fort qu’un jour je pourrais y arriver.
Mais il y a toujours la fameuse voix de la peur et du doute dont je vous parlais dans un article précédent, qui vient me murmurer « Ah oui, tu es vraiment sûre de toi ? Et si ça n’arrive jamais ? Et si en fait tu te voilais la face ? ».
Cette voix est là pour me protéger : pour que je ne sois pas déçue, pour que je ne prenne pas de risque… Mais je pense que ce n’est pas cette voix-là qui mène au bonheur : c’est notre intuition. C’est elle qui me dit que si, je peux réussir et je vais le faire. C’est mon intuition qui me dit « Continue, persévère, ça vaut le coup ! » tandis que ma raison passe derrière pour me dire « MAIS ». « Mais peut-être que ça ne marchera pas ». « Mais arrête de rêver ».
On connaît tous la voix de la raison, c’est notre égo qui nous dit « Ne vise pas trop haut, tu vas te brûler les ailes ».
Mais malgré cela, j’écoute mon intuition qui me dit que c’est possible, et je regarde les faits qui me le prouvent. Si je n’atteins pas mon objectif d’octobre, ce sera pour plus tard mais j’y arriverai. Puis octobre est loin d’être fini, j’y crois encore !
C’est ce que j’ai envie de vous partager aujourd’hui : moi aussi j’ai peur que ça ne marche pas, moi aussi je doute, mais tant que mon intuition me dit que c’est possible, tant que je crois en ma réussite, alors je persévérerai pour l’atteindre et je ne renoncerai pas. Les doutes et les peurs seront toujours présentes, mais le fait que je crois en moi prendra toujours le dessus sur elles.
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