J’ai envie de te raconter une histoire qui m’est arrivée il y a quelques jours.
Pour aller dans les combles de ma maison (l’équivalent d’un troisième étage) il faut monter une échelle de plusieurs mètres. Quand on a le vertige comme moi, c’est une très trèèès grande échelle ! Depuis notre emménagement j’avais trop peur de monter et je ne l’avais jamais fait.
Mais l’autre jour j’ai décidé d’aller en haut, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancée !
Au cours de mon ascension, j’ai eu un moment de panique : mon corps s’est mis à suer, le battement de mon cœur s’est accéléré. J’ai eu peur de ne pas y arriver, de ne plus réussir à bouger, de basculer, de tomber, de mourir. Je me suis demandée ce que je fichais là, qu’est-ce qui m’avait pris de me lancer là-dedans, pourquoi je n’étais pas simplement rester sur la terre ferme ?
Mais j’ai pris une grande aspiration et j’ai continué : un barreau, un autre barreau… J’ai pris tout le temps dont j’avais besoin, à mon rythme, en me concentrant sur mes actions. Ça m’a demandé énormément d’énergie et de self-contrôle, mais j’ai continué. Un autre barreau, puis encore un autre.
Avec patience et concentration, un barreau après l’autre, je suis arrivée jusqu’en haut : j’ai réussi à monter cette satanée échelle, je l’ai fait !
Pourquoi est-ce que je te raconte cela ?
En fait, j’ai repensé à cette anecdote, je l’ai trouvé inspirante et j’ai eu envie de te la partager.
Lorsque tu te sens bloquée au milieu de ton échelle, lorsque tu te demandes pourquoi tu t’es embarquée là-dedans, lorsque tu as peur de la chute, lorsque l’arrivée te semble inatteignable, tu peux continuer d’avancer un barreau après l’autre, une action puis une autre, à ton rythme : à force de patience et de persévérance, un jour tu atteindras le dernier barreau, un jour tu arriveras en haut de ton échelle.
(Texte partagé dans ma newsletter en septembre 2018)
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