5 Avr. 2018

Nos choix montrent l’exemple

"Nos choix montrent l'exemple" par Manon Godard

Récemment, une personne de mon entourage a accepté un travail qu’elle ne voulait pas. Elle y a longuement réfléchi, pesé le pour et le contre… mais en a conclu qu’accepter était ce qu’il FALLAIT faire. Lorsqu’on lui a demandé « Tu es sûre de vouloir aller là-bas ? », son silence en disait long. Elle n’avait aucune envie d’y aller et l’a fait à reculons. Et depuis, elle continue d’y aller à reculons.

 

Elle craignait le jugement des autres si elle refusait ce travail.

 

Qu’allait-on penser d’elle ? Au fond, elle savait que ce n’était pas le choix qu’elle VOULAIT faire. Elle a fait ce choix parce qu’elle a décidé que c’était ce qu’il FALLAIT faire.

 

Cette anecdote m’a fait réfléchir.

 

Pourquoi accepter quelque chose en sachant déjà que ce n’est pas ce que l’on souhaite ? Sachant que dans le cas présent, ce n’était pas une situation critique, elle avait la possibilité de refuser ce travail sans conséquences importantes (ayant déjà un emploi stable qui lui convenait).

 

La conséquence qui l’a poussée à accepter, c’est le jugement des autres. Elle s’est convaincue que c’était ce que le monde attendait d’elle, alors elle l’a fait. Contre son propre bonheur.

 

Alors on peut se dire « C’est son choix, elle fait ce qu’elle veut, c’est son problème ».

 

C’est là que ma réflexion m’a menée : en fait, on ne peut pas juste faire ce que l’on veut, ce ne sont pas que nos choix, ce n’est pas que notre problème.

 

Parce que, chacun, nous montrons un exemple.

 

La personne de ma petite histoire, en choisissant d’accepter un travail qu’elle ne veut pas, montre un exemple à ses enfants, à son entourage. Elle montre que la bonne chose à faire est d’accepter quelque chose qui nous rend malheureux. Car d’une certaine façon, lorsqu’on fait un choix alors on diffuse l’idée que ce choix est le meilleur, vous voyez ce que je veux dire ?

 

Chacune de nos actions à une conséquence : elle montre un exemple.

 

Si je poursuis ma réflexion, j’ai donc une responsabilité envers les autres, pour chacun de mes choix et chacune de mes actions. Si je décide de faire un travail qui me fait souffrir, c’est l’exemple que je donne autour de moi. Un exemple qui confirmera les croyances et les peurs des autres. A l’inverse, si je décide de faire un travail qui me rend heureuse, c’est un autre exemple que je diffuse, qui montre qu’on peut le faire, qui partage de l’ambition et de l’espoir.

 

La personne de mon histoire répète à ses enfants qu’il est important de faire un métier qu’ils aiment, mais en acceptant ce travail qu’elle ne veut pas elle leur montre l’exemple inverse. Elle leur montre que faire ce qu’on aime n’est pas important, que le jugement des autres est plus important. Ce n’est pas juste son choix, car derrière des croyances et des peurs vont être transmises au-delà d’elle-même.

 

Ma décision aura forcément une influence autour de moi.

 

Du coup, je porte de l’attention à quelle influence je veux avoir, à quel exemple je veux diffuser. Quelles idées est-ce que je veux partager et est-ce que mes décisions et mes actions vont dans le bon sens ?

 

Parfois je me retrouve face à un choix qui me fait peur, et je me souviens de tout ce que je te partage dans mes articles. Si je ne dépasse pas ce qui me fait peur, alors je diffuse l’exemple qu’il faut laisser la peur gagner ; or c’est tout l’inverse que je veux te transmettre via mon blog. Alors dans ces cas-là je pense à toi qui me lis, je pense au message que je veux te transmettre à travers mes actions et je fais le choix qui me fait peur, je dépasse ma peur car c’est l’exemple que je te donner.

 

Dans mon article « J’entreprends pour mes futurs enfants »  je partageais déjà avec toi cette idée de donner l’exemple. Je continue de croire que c’est en faisant les choses nous-même que l’on transmet aux autres l’envie de faire de même. Nos décisions influencent les autres : si dans notre entourage tout le monde souffre au travail, on va absorber la croyance que c’est normal, alors qu’à l’inverse si tout le monde autour de nous adore son métier c’est ça qui nous semblera la norme.

 

C’est important pour moi de montrer un exemple cohérent avec mes idées, le plus possible. Parfois cela me demande des efforts, mais si je ne le fais pas alors je suis comme cette personne qui dit de faire un travail que l’on aime mais qui dans les faits décide de faire tout l’inverse. Ce sont nos actions qui montrent l’exemple, pas nos paroles.

 

Qu’est-ce que tu en penses ? Dis-moi en commentaire !

Manon

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6 Commentaires

  1. Manon Woodstock

    C’est complètement vrai tout ça !!! On a une véritable responsabilité de ce côté là et beaucoup de gens l’oublient bien trop souvent. On ne peut pas dire à ses gamins « il faut que tu bosses à fond pour pouvoir faire un métier que tu aimes » si on baisse les bras et qu’on accepte un travail qui nous rend malheureux.ses et que l’on déteste. Il faut une cohérence entre les paroles et les actes. Bien sûr que trouver « son » travail parfait demande de prendre des risques, mais si on ne le fait pas, qui le fera ? Est-ce que si on trouve le courage, ça ne donnera pas envie à d’autres de sauter le pas ? Bien évidemment que si. Ce n’est pas évident, mais il faut se détacher de ce regard des autres qui nous enchaîne. Belle semaine à toi !

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    • Manon Godard

      Totalement d’accord avec toi, d’autant plus que pour moi les adultes ont encore plus de responsabilité vis-à-vis des enfants. Et je crois en effet qu’en prenant des risques on montre aux autres que c’est possible et pas forcément si dangereux qu’on croit 🙂 Si tout le monde suivait les « il faut », le monde serait passé à côté de beaucoup de bonnes personnes et de bonnes choses.

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  2. PAULINE F

    La lecture de ton article me fait un bien fou Manon 😉
    Suite à ce dont je t’avais parlé il y a quelques semaines, une personne de ma famille m’a dit récemment, oh mais c’est génial, un CDI ! Ça va te permettre de cotiser pour ta retraite et d’avoir un salaire fixe. A croire qu’il n’y a que ça qui compte ! Grâce à toi, j’ai pris conscience qu’il fallait penser à soi avant tout et à ce qui nous rend heureux, peu importe ce que pensent les autres.
    Merci à toi Manon !

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    • Manon Godard

      Même si je trouve que le système des cotisations est une vraie chance, j’ai toujours du mal avec cette façon de penser sa vie à la retraite alors que d’ici là tellement de choses peuvent nous arriver. Nos vies et notre bonheur, c’est maintenant. Pour le CDI, j’ai une de mes proches qui vient d’en refuser un car elle préfère les contrats à durée déterminée : ce que l’un voit comme le Graal sera vu comme une prison par un autre. D’où l’importance de faire ces choix pour soi, selon notre vision 🙂

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  3. sophie

    une fois de plus je suis d’accord avec toi… j’attendais la phrase ou tu aurais écrit : « elle n’avait pas d’autres choix que d’y aller » et là, j’aurais pu comprendre. mais si ça n’est pas le cas…ça me fait penser a une partie de mon histoire : il y a quelques années, je cherchais un emploi a la fin de mon congé parental. ça faisait 3 ans que je n’avais pas travaillé en entreprise ( mais beaucoup travaillé à la maison ! 😉 ) je n’ai eu que 3 entretiens : le premier, pour de l’interim de 2 mois, mais qui m’obligeait à arrêter un parcours d’accompagnement de retour à l’emploi. j’ai dit non. (d’autant qu’on m’avait quasiment certifié qu’il n’y aurait pas de cdi derrière) . 2 mois plus tard, il s’est trouvé que j’ai eu 2 entretiens, avec 2 réponses positives : le premier pour un CDI ou le poste démarrait 3 mois plus tard, le second, un CDD de 9 mois, avec éventuellement un CDI mais rien de sûr. j’ai décidé de suivre uniquement mon instinct : le contact était clairement beaucoup mieux passé avec la personne qui me proposait un CDD. et je peux te dire que lorsque j’ai dit non a l’autre RH qui me proposait un CDI, il y a eu comme un flottement sur la ligne ! surtout lorsqu’elle m’a demandé pourquoi, je lui ai parlé de « feeling ». elle a dû me prendre pour une extraterrestre ! finalement le CDD c’est transformé en CDI, et j’ai rencontré des personnes extra, qui ne sont pas étrangères a ma reconversion professionnelle d’aujourd’hui.. tout se tient ! Il n’est pas évident de refuser un emploi, mais je suis contente d’avoir fait ce choix à l’époque.

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    • Manon Godard

      J’ai rajouté dans mon article qu’en effet la personne avait le choix puisqu’elle avait déjà un emploi stable qui lui convenait, c’était un autre travail qu’on lui proposait et elle a quitté le premier pour le second, par peur de ce que les gens penseraient de son éventuel refus.
      Merci beaucoup pour ton partage d’expérience et bravo pour avoir suivi ton intuition ! C’est le genre de décision qui n’est pas « raisonnable », je comprends qu’on ait pu te regarder avec des yeux ronds. Je suis ravie du positif que ce choix t’a apporté, c’est génial 🙂

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