Il y a quelques jours, suite à un post où je parlais de notre pouvoir d’agir et de notre responsabilité vis-à-vis de notre vie, j’ai eu un échange très intéressant sur le fait que ce pouvait être culpabilisant, notamment lorsqu’on entreprend quelque chose qui ne fonctionne pas.
« Alors ce serait 100 % notre faute si ça rate ?! »
On m’a fait remarqué que plusieurs facteurs extérieurs rentrent en compte : les gens, le timing etc… alors peut-on dire qu’on a un pouvoir total sur notre vie et donc que nous sommes les uniques responsables de nos « échecs » ?
J’ai envie de te partager ici ma réponse :
En effet on est responsable de nos actions mais les conséquences ensuite ne dépendent plus de nous !
En agissant, on essayant, on met les chances de notre côté et on ouvre le champ des possibles. Mais nous ne contrôlons pas tout, loin de là, alors ça ne sert à rien de culpabiliser à part se faire du mal 🙂
L’image qui me vient est celle d’une lettre que j’enverrai.
Je peux écrire la lettre, choisir une belle enveloppe, coller le timbre et la déposer dans la boîte aux lettres, mais la suite ne dépend plus de moi : la lettre peut arriver à bon port, se perdre en chemin, être livrée à la mauvaise adresse…
Mais moi j’ai posté la lettre et c’est ma part pour que la lettre puisse peut-être arriver jusqu’à son destinataire ! Si ça n’arrive pas, je n’ai pas à culpabiliser car j’ai fait mon action 😊
Et pour pousser la métaphore jusqu’au bout, si la lettre n’arrive pas à destination je peux ajuster pour que la prochaine fois ça se passe mieux : en choisissant une option de suivi, en modifiant l’adresse…
Mais si on ne commence même pas par écrire la lettre, c’est certain qu’elle ne sera jamais reçu, d’où l’importance de passer à l’action ! 🙂
Comment est-ce que ça résonne en toi ? Dis-moi ce que tu en penses en commentaire !
Avec amour ❤
Manon
La métaphore de la lettre est très parlante !
Je pense qu’en France on n’a pas du tout le même rapport à la réussite (et donc à l’échec) qu’ailleurs. Par exemple j’ai eu un coloc’ franco-allemand qui m’expliquait qu’en Allemagne on peut commencer une licence, l’arrêter pour travailler, la reprendre ou en reprendre une autre, tâtonner, et que personne ne te regardera mal pour ça. Alors qu’en France, si tu te réorientes ou que tu finis tes études à 27 ans on te regarde d’un drôle d’air, quand même.
J’ai exactement le même ressenti que toi – c’est d’autant plus important (mais difficile aussi peut-être) de se détacher du regard des autres pour faire son propre chemin de réussite !
j’aime beaucoup la métaphore de la lettre, elle est très parlante ! et puis il faut aussi se questionner sur la notion d’échec…une expérience a priori négative peut se révéler utile et même positive par la suite 😉
J’adore les métaphores, hihi ❤ Je suis totalement d’accord avec toi, c’est pour cela que j’ai utilisé les guillemets dans l’intro : les échecs sont souvent des apprentissages pour ajuster et réussir ensuite ! 🙂