Récemment, j’ai réalisé que je me faisais passer après, que j’oubliais de me nourrir intérieurement.
Je me sentais vidée, comme une jauge qui n’arrivait plus à se remplir. Ça a mis en lumière le fait que, alors que je suis de plus en plus en réussite, j’étais en train de passer à côté et de ne pas en profiter.
Qu’à force de faire et faire, j’oubliais d’Être, ici et maintenant, et de savourer.
Ça m’a ramenée à une période ma vie où je me sentais extrêmement bien : cette période où, plusieurs fois par semaine, j’allais seule au bord du canal, pour me promener, faire des photos, écrire… ou simplement Être.
En discutant avec mon mastermind, j’ai mesuré combien je faisais les choses à l’envers. Combien je devais d’abord prendre soin de moi, me nourrir, « recharger la jauge » (ça c’est mon côté fan de Sims 😄) pour pouvoir ensuite servir les autres et ME servir au mieux. J’avais perdu cela de vue.
Je ressentais très fort l’appel de mon corps et de la Nature ces dernières semaines, mais je n’écoutais pas, parce que « il y a d’autres choses plus importantes à faire ». Sauf que m’écouter et me nourrir est important. C’est même le plus important en fait !
Et après ces semaines de confinement déconnectée de la Nature, plus qu’un appel, j’ai ressenti un réel besoin.
Grâce à mon mastermind, cette fois-ci je n’ai pas trouvé « plus important à faire » : j’ai décidé que c’était ÇA qui était important, à ce moment-là. Et j’ai retrouvé mon très cher canal, le bruit de l’eau, ce vert et ce bleu si vifs, l’agitation de la flore : j’ai retrouvé cette sensation de paix, de joie, de bonheur ❤
Ça me permet de faire le lien avec une phrase que j’ai écrite il y a longtemps et que j’avais laissée de côté pour un futur texte – celui d’aujourd’hui, vraisemblablement. Cette phrase, c’est :
« Plus tard n’existe pas ».
Car pendant longtemps, je me disais « Je ferai tel truc plus tard, lorsque j’aurais des clientes / de l’argent / *insérer le truc qui manque* »
Et je repoussais – plus tard, plus tard…Et finalement le « plus tard » est arrivé : depuis un bon moment maintenant j’ai des clientes et j’ai de l’argent, ce que j’attendais pour passer à l’action – et pourtant j’ai continué de repousser ce qui était important pour moi, ce que je voulais faire « plus tard ».
Parce que le « problème » ne venait pas d’un manque extérieur : c’était moi, à l’intérieur, qui bloquait, qui ne m’autorisait pas.
Et je continuais d’avancer, de réussite en réussite – en mettant la barre toujours plus haut, en repoussant mon « plus tard » encore et encore. Mais jusqu’à quand, qu’allais-je continuer d’attendre ?
C’est là tout le paradoxe qui s’est mis en lumière : pendant longtemps je m’interdisais des choses parce que je n’avais pas de clientes et de revenus – désormais je me les interdisais parce que j’avais des clientes et des revenus et donc que j’avais donc plus urgent à faire… Okay, mais du coup à quel moment je m’autorise à profiter ?! 😆
Je faisais les choses à l’envers.
J’étais dans le « faire », en me disant que je pourrais « être » ensuite. Le problème, c’est que c’est exactement comme cela qu’on passe à côté de sa vie. En se disant qu’on pourra « être » plus tard.
« Plus tard n’existe pas ». Il n’y a qu’aujourd’hui.
Alors aujourd’hui, je décide et je m’autorise à profiter. A vivre maintenant, à m’écouter, à suivre les appels de mon cœur et de mon corps. A ME faire passer en priorité – d’autant plus que c’est en me nourrissant que je pourrais le mieux servir ensuite .✨
Ce moment passé au bord du canal m’a fait teeeellement de bien, que je trouve terrible de m’être d’abord dit que ce n’était pas important 😅 Alors que clairement, c’est exactement ce dont j’avais besoin aujourd’hui !
Notre cœur et notre corps savent toujours ce dont on a besoin – le truc, c’est de les écouter.
J’apprends à le faire de plus en plus – et toi chère lectrice, est-ce que tu t’écoutes suffisamment en ce moment ?
(Article partagé dans ma newsletter en mai 2020)
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