23 Fév. 2023

Confidence #8 • Comment je visualisais 2023, il y a 5 ans

Alors que je vais avoir 30 ans dans quelques jours, je suis retombée « par hasard », dans l’un de mes anciens carnets, sur un exercice de visualisation fait en janvier 2018 et commençant ainsi…

« 5 ans ont passé ; nous sommes en 2023, j’ai 30 ans. A quoi ressemble ma vie ? »

J’ai trouvé rigolo de ré-ouvrir ces pages maintenant, et de m’y replonger avec le recul du temps…

5 ans plus tôt, qu’est-ce que je visualisais pour le manifester aujourd’hui ?
Qu’est-ce qu’il s’est vraiment réalisé ?

Je t’emmène avec moi dans cette rétrospective…

 

 

Déjà, la toute première chose que j’avais écrite était « Cette année je fais mon meilleur chiffre d’affaires en dépassant les 6 chiffres ».

Cela me fait sourire tendrement, car je vois combien il y a 5 ans c’était important pour moi de faire mes preuves à travers les chiffres, et combien la réussite passait encore par l’argent pour moi (c’est littéralement la première chose que j’ai noté dans cet exercice, c’est dire la place que je lui donnais !).

5 ans plus tard, je n’ai pas atteint les 100 000€ de CA, et ce n’est absolument plus une priorité, ni même un objectif pour moi (je t’en parlais déjà dans ma Confidence n°3).

 

 

J’écris ensuite que « Les clientes se bousculent pour travailler avec moi : des femmes formidables, passionnées et totalement alignées avec qui je suis ».

En effet, cela fait plusieurs années déjà que je travaille avec des clientes que j’estime en tant qu’humaines, et avec lesquelles le processus est fluide et plaisant ❤ Par contre, on ne se bouscule pas pour travailler avec moi, et c’est parfait comme ça 😉

Là encore, le chiffre importait à mes yeux : si « on se bousculait » pour travailler avec moi, alors j’aurais réussi. Aujourd’hui, je ne cherche pas à avoir beaucoup de clientes – au contraire, j’ai peu de clientes et ça me va parfaitement.

 

 

« Je valide des devis à 4 chiffres et je gagne des milliers d’euros par mois » : à l’époque, ces paliers me faisaient rêver et me stimulaient, avec derrière la notion de me surpasser, « faire mes preuves ». 5 ans plus tard, les factures à 4 chiffres font partie de ma norme, et ces dernières années j’ai passé et dépassé des paliers, certains dont je n’osais rêver à l’époque.

Si j’observe mon ressenti aujourd’hui, il n’y a plus de palier financier qui « me fait rêver » – ce n’est plus ça qui vibre pour moi. Ce qui compte vraiment au jour d’aujourd’hui, ce qui m’enthousiasme et fait battre plus vite mon coeur, c’est de ressentir l’impact positif que j’ai dans la vie de personnes, à mon échelle.

 

 

« Je réponds à des interviews, on parle de mon travail sur Internet et dans les magazines »… là encore je souris tendrement. Il y a 5 ans j’avais encore vraiment ce besoin de reconnaissance extérieure ! Je me souviens observer avec jalousie les entrepreneuses qui participaient à des évènements, qui avaient des articles sur elles, etc…
Aujourd’hui, je n’ai pas besoin qu’on parle de mon travail pour qu’il soit « validé » ; les seules qui doivent « valider » mon travail, ce sont mes clientes ❤ Et elles sont ma meilleure vitrine.

Alors qu’il y a 5 ans je voulais être sous les feux des projecteurs, aujourd’hui je suis plutôt à agir dans l’ombre pour que mes clientes brillent.

En parlant de clientes, il y a 5 ans je voulais travailler avec des personnes qui partagent mes valeurs, mais aussi qui soient/deviennent connues : j’écrivais que j’aurais travaillé « pour telle coach célèbre » ou encore « une marque de vêtements que tout le monde s’arrache ! ».
Encore ce besoin de reconnaissance. De pouvoir dire « C’est moi derrière, c’est moi ! ». Que quelqu’un de «  »plus brillant que moi » » (NB : entre doubles-guillemets !) me mette en lumière.

De même, j’écrivais que « Mes articles sont lus et partagés par des centaines de personnes qui adorent ce que je partage » : on en revient encore aux chiffres, avec cette intention d’être aimée, reconnue, approuvée… Aujourd’hui, augmenter ma visibilité n’a pas pour but de nourrir mon estime de moi-même, mais d’augmenter l’impact et la contribution de mes partages et de mon travail. Pour l’autre plus que pour moi.

Il y a 5 ans, je cherchais la réussite visible, celle qu’on montre, qu’on expose. Celle que les autres (= bien souvent nos proches, ceux qui nous remettent en question, ou ceux aux yeux de qui on veut prouver quelque chose ; un parent, un·e conjoint·e, un·e ami·e…) puissent voir.

 

 

J’écrivais enfin : « Je suis propriétaire de ma maison et maman de deux formidables enfants. Nous fêtons nos 15 ans ensemble avec mon chéri, nous sommes toujours heureux et amoureux, notre relation est de plus en plus forte. »

Je me souviens que si je l’écrivais si loin dans l’exercice, ce n’était pas parce que ça comptait moins à mes yeux, mais plutôt parce que ça me semblait totalement hors de portée, parce que je pensais devoir d’abord avoir la réussite pour avoir ensuite droit au reste. Parce que je m’interdisais la possibilité d’une grossesse tant que je n’aurais pas « la bonne situation ».

5 ans plus tard, je suis propriétaire de ma maison à la campagne, rénovée au fur et à mesure de nos mains ; je suis la maman d’une petite fille, et je suis tellement reconnaissante qu’elle ait rejoint notre vie ; je me suis mariée, et suis bien en route pour fêter nos 15 ans de couple cette année. Mon mari, ma fille et notre maison, c’était mes trois grands rêves de vie, et je les réalise et savoure chaque jour

 

 

5 ans plus tard, je me sens tellement plus en paix. Tellement plus sereine, moins agitée.

J’ai séparé mon estime de moi-même de la réussite de mon entreprise ; mon CA peut s’effondrer, je connais ma valeur, mes talents, et je m’aime inconditionnellement.

 

J’aurais envie de dire à la Manon d’il y a 5 ans que son bonheur et son estime d’elle-même ne se trouve pas dans un CA à 6 chiffres ou dans des centaines de « J’aime ». Que son entreprise fait partie du chemin, mais que tout ne repose pas sur elle.

Je lui dirais qu’elle connaîtra l’euphorie des mois à 6000€ de CA, mais que c’est dans les mois de décroissance qu’elle expérimentera sa solidité intérieure, et sa confiance en elle-même et en la vie.

Je lui dirais que dans 5 ans, son entreprise et elle seront toujours là (et on sait combien en 5 ans, une entreprise peut fermer des dizaines de fois). Qu’elles seront solides et sereines comme jamais. Je lui dirais que son entreprise lui permettra son rêve de toujours : être avec sa fille chaque jour et se consacrer à son éveil, tout en ayant une vie professionnelle épanouissante.

Je lui dirais qu’elle fêtera ses 30 ans entourée d’amour, de douceur et de paix. Et qu’elle sera tellement reconnaissante pour le chemin parcouru. Je lui dirais que tous les challenges et les tempêtes à venir pour elle font partie de ce chemin : le plus important, c’est qu’elle garde confiance quoi qu’il arrive ✨

A la Manon d’il y a 5 ans : merci de m’avoir menée où j’en suis aujourd’hui ❤ Ce n’est pas exactement là où tu imaginais arriver, mais c’est encore mieux que ça, tu verras.

 

Et dans 5 ans, alors ?…

C’est drôle, je n’arrive absolument pas à me projeter… parce que tout est déjà là. Tout ce qui compte pour moi aujourd’hui est là ; rien ne me manque. Il y a bien des expériences que j’ai envie de vivre dans les mois et années à venir, mais c’est du bonus, du « encore plus de ça ! ».

Alors je demande « encore plus de ça ! » à l’Univers et je le laisse me surprendre pour les 5 prochaines années 😉

 

Merci beaucoup pour ton temps de lecture ,

 

La Manon du 23/02/2023

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