C’est révoltant, à quel point la peur nous paralyse.
On reste dans une relation qui ne nous convient pas, qui nous fait du mal, voire même qui est dangereuse pour nous, parce qu’on a peur de partir, peur d’être abandonnée, peur d’être seule, peur de ne pas trouver mieux, peur du jugement des autres, peur de perdre notre confort, peur de blesser l’autre – alors que c’est nous qui sommes blessées
On choisit un travail par peur : attention à ce qu’il y ait du débouché, attention à avoir un bon salaire, attention à ce que ce soit validé socialement… Peur du manque, peur du regard des autres, besoin d’être validée. Puis c’est la peur, là encore, qui empêche de partir, de changer, de redistribuer les cartes.
C’est la peur qui nous limite, qui nous bride et nous empêche de vivre notre meilleure vie.
C’est la peur qui nous empêche d’aller aborder cette personne qui nous plaît. C’est elle qui nous empêche d’aller danser au milieu des autres. Elle qui nous empêche de nous exprimer. Elle qui nous empêche de nous lancer dans les projets les plus forts pour nous.
C’est la peur qui nous conditionne, qui nous dompte et nous maintient en cage.
On nous apprend à avoir peur du jugement de l’autre, peur de faire tropde bruit, peur de manquer… Peur de dangers qui ne sont que des ombres. On se retrouve dans un moule, tous avec les mêmes peurs qui nous créent les mêmes obstacles.
Et on est tous capables de dépasser ces peurs, les écraser pour qu’elles soient de plus en plus petites.
Faire entrer la lumière pour chasser les ombres.
Puis on regardera dans le rétroviseur en se disant « C’est vrai, à une époque j’ai eu peur de ça » . Ça semblera si loin. Et on continuera d’avancer, le cœur léger et fier.
(Article publié le 3 juin 2019 sur mes réseaux sociaux)
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