Je sens que j’ai envie de parler de mon propre parcours de confiance en soi, et en même temps je le redoute. C’est le dernier article de Maudus, et la question « de quelle blessure vient votre message ? » qui me fait y réfléchir.

Mon message, c’est de construire une vie qui nous rend heureux.

C’est ce que je veux transmettre et incarner moi-même : je veux montrer qu’avec des efforts, du temps, de la persévérance, en faisant les bons choix, en s’aimant et en se faisant confiance, on peut avoir une vie épanouissante dans laquelle on est heureux et fier.

D’où me vient ce message ?

Je repense à un commentaire qui disait que les gens ne faisant rien pour leur bonheur nous énervaient car ils nous rappellent notre « ancien nous ». C’est vrai, les gens qui ne se bougent pas pour être heureux et qui se plaignent me révoltent ; est-ce que j’ai été comme ça ?

J’ai eu des périodes où j’étais profondément malheureuse.

A chaque fois, je cherchais de l’amour et de la reconnaissance chez les autres : c’était aux autres de me rendre heureuse, de combler mes manques. Je cherchais le bonheur à l’extérieur, je voulais que l’autre me le donne. Peut-être qu’un jour je me sentirais prête à parler de mes blessures affectives, qui ont créé mon manque de confiance en moi, mon besoin de reconnaissance, ma peur d’être rejetée…

Bref, j’ai été cette personne malheureuse qui attend que les autres la rendent heureuse.

Puis j’ai compris que ça ne fonctionnait pas comme ça : c’est à nous de créer notre propre bonheur.

C’est nous qui choisissons la façon dont nous voyons notre vie, c’est nous qui choisissons d’en prendre les rennes. Les autres ne peuvent pas nous donner le bonheur : ils peuvent nous donner la joie, mais le bonheur profond est au fond de nous et c’est à nous de le trouver.

Il n’y a qu’à voir les gens qui ont « tout pour être heureux » mais qui ne le sont pas : cela montre bien que le bonheur n’est pas à l’extérieur, il est dans la façon dont on ressent les choses à l’intérieur.

Je pense que le bonheur se trouve dans l’amour, la confiance et le respect que l’on se porte à soi-même.

Si les personnes qui ne se bougent pas m’agacent, c’est parce que pour moi cela signifie qu’elles ne s’aiment et ne se respectent pas suffisamment ; au fond, ça m’énerve parce que ça me rend triste pour elles, parce que je pense qu’elles méritent de s’aimer et se respecter. Pour moi, le respect est l’une des choses les plus importantes, et j’ai du mal à accepter qu’on puisse ne pas se respecter soi-même. Faire ce que nous rend heureux, c’est une forme de respect envers nous-même, et d’amour aussi : on s’aime assez pour vouloir se rendre heureux.

Il y a un exercice d’écriture qui a été un déclic pour moi.

L’idée est d’imaginer la lettre que nous écrirait notre plus grand admirateur : il nous écrirait pourquoi il nous trouve formidable, pourquoi il nous admire etc…

J’ai fait cet exercice, et à la fin j’avais les larmes aux yeux car j’ai pris conscience de quelque chose : tout ce que j’avais écrit, c’était ce que je rêverais que l’on me dise, c’était toute la reconnaissance et l’admiration que je rêverais de recevoir.

Mais plus important encore, et c’est là que se trouve le vrai déclic : tout ce que j’avais écrit, je le pensais déjà de moi-même.

J’ai réalisé que tout ce que je rêvais de recevoir des autres (de la reconnaissance, de l’admiration, de l’amour, de la fierté…), et bien je pouvais me le donner moi-même !

C’est là qu’on rejoint l’amour et la confiance en soi : si on s’aime suffisamment, si on est toujours là pour soi, si on est son meilleur ami, alors on pourra se donner à soi-même ce qui nous rend heureux.

C’est pour cela que je pense que le bonheur vient de l’intérieur de nous.

C’est pour cela que j’ai envie que les gens prennent la responsabilité de leurs vies et de leurs choix, qu’ils écoutent leurs rêves profonds, et qu’en partant de l’intérieur d’eux-même ils se créent une vie épanouissante à l’extérieur.

Il ne faut pas attendre que le bonheur vienne d’ailleurs, il faut le créer en partant de nous.

C’est le message que j’ai envie de vous transmettre aujourd’hui via cet article.

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